Lou Marco
Chez Lou Marco, John Carpenter rencontre les Gorillaz et Johnny Cash unit sa voix immémoriale aux loops synthétiques d'Aphex Twin. Cette fille refusera toujours de choisir entre « les trucs sauvages et primitifs, les chansons sophistiquées et les climats étranges ».
Peu après la sortie de son EP en avril 2013, elle rencontre Arthur H, qui l’encourage à écrire en français. Les douze chansons de son album, envoûtant jusqu’au vertige, vibrent d’invocations d’une impérieuse évidence. Ainsi Shake the Fever : « I want the ghosts, the freaks, the broken and the dreamers / If you're a creep or a diva, we gonna shake the fever ». Soit, en français détraqué : « Donnez-moi des fantômes, des fêlés et des rêveurs, que vous soyez loser ou diva, nous allons faire monter la fièvre. »
D'après Laurence Romance