DINNO
Quand la nuit tombe et que le temps commence à s’immobiliser, quand les romances naissent ou semblent disparaitre, quand la jeunesse prend des formes d’éternité ; c’est là, vers cet instant précieux que DINNO vous emmène. Ici, l’anachronisme est un art de vivre : les pièces de musées jalousent les bibelots, les peintures flamandes sont reléguées aux bas des rayons et les bijoux en toc érigés dans des vitrines en cristal.
Cet élan dadaïste qui anime Léo Lacan et Mathieu Teissier, les deux têtes pensantes de ce projet, affranchit les instruments de toute hiérarchie : là le son d’un quatuor à cordes, ici le charme suranné d’un synthétiseur à pile, plus loin le pincement baroque d’un clavecin, pendant qu’autour du feu une guitare folk chantonne en compagnie d’un Mellotron dépoussiéré.